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Corrosion et bras de suspension. Un sujet auquel les propriétaires de la VW Golf 7 sont souvent confrontés.
La raison en est la forme spéciale du bras transversal inférieur arrière, dont le ressort n'est pas le seul à se trouver dans la suspension de l'essieu arrière, mais dont l'ensemble du bras est construit de manière ouverte vers le haut. Ainsi, la saleté et l'eau peuvent atteindre en permanence le siège du ressort et l'eau peut s'infiltrer par des fissures sous la peinture.
Conséquence : les trous d'évacuation se bouchent et l'eau ne peut plus s'écouler que partiellement. Si, en plus, la peinture est endommagée par des gravillons, le matériau peut, avec le temps, rouiller à tel point que le ressort perce le guidon.
Dans un tel cas, la sécurité du véhicule n'est plus garantie et il est absolument déconseillé de continuer à rouler !
Le bras de suspension est très sensible à la corrosion, car il est soumis à différentes influences extérieures :
les contraintes mécaniques : L'accumulation de sable et de saletés sur le support de ressort entraîne une usure plus importante de la couche protectrice et donc une usure prématurée.
les chutes de pierres : Le contact direct avec la chaussée endommage le revêtement, ce qui permet à l'humidité de s'infiltrer.
Humidité : la pénétration d'eau sous la couche de peinture provoque une infiltration et un décollement, ce qui peut, dans les cas extrêmes, entraîner des ruptures de ressort.
Ces problèmes sont régulièrement dénoncés par les institutions de contrôle, comme le TÜV, ce qui conduit souvent au refus de bras de suspension rouillés.
Une bonne protection contre la corrosion est essentielle pour les pièces de rechange qui sont soumises à de fortes contraintes environnementales.
On distingue ici la protection passive et la protection active contre la corrosion.
La protection passive contre la corrosion est obtenue par un revêtement, par exemple sous la forme d'une peinture traditionnelle. Celui-ci constitue une barrière entre le métal et l'environnement. Mais attention : seulement tant que la couche reste intacte !
La protection active contre la corrosion, en revanche, fait intervenir des processus chimiques qui minimisent la corrosion. Un procédé connu est la protection cathodique, qui consiste à protéger le métal lui-même contre la corrosion sans utiliser de barrière supplémentaire, par exemple par des vernis.
Il est important de mentionner que tous les matériaux ne sont pas adaptés à la protection active contre la corrosion !
Outre le procédé courant de revêtement galvanique, il existe aujourd'hui des revêtements dits de zinc lamellaire. Ce procédé utilise des particules de zinc sous forme de lamelles qui adhèrent à la surface du métal grâce à des liants spéciaux.
Il s'agit donc d'une protection active !
Les lamelles de zinc agissent comme des pigments ou une couche qui protège l'acier sous-jacent non seulement de manière passive, en agissant comme une barrière, mais aussi de manière active, car le zinc s'oxyde de préférence et protège ainsi l'acier de la corrosion.
En outre, les revêtements de zinc lamellaire présentent une résistance élevée à la température, ce qui permet d'obtenir une couche de protection résistante et robuste. Les bras de suspension dotés de ce revêtement peuvent ainsi résister à des contraintes mécaniques élevées.
La résistance à la corrosion est d'ailleurs testée dans des chambres de pulvérisation de sel.
En résumé, on peut donc dire que les revêtements de zinc lamellaire constituent une protection efficace contre la corrosion et prolongent de manière significative la durée de vie des bras de suspension.